Jour 4 : Intérêt pour le management musi ...

Jour 4 : Intérêt pour le management musical

Apr 28, 2022

Grâce au bouquin "Rappels: Mémoires d'un manager", (lien ci-joint: https://www.dropbox.com/s/so5aphcxxm0d2c3/Rappels%20_%20Par%20le%20manager%20de%20Tel%20-%20Francois%20Ravard.pdf?dl=0), on peut voir la détermination d'un manager dans la conduite de projet. François Ravard, c'est un parcours sinueux au départ mais qui est fait de rencontres avec les membres Téléphone, Marianne Faithull, Serge Gainsbourg, Jean-Pierre Mocky, les Rita Mitsouko montrant les intuitions de ce personnage incroyablement curieux et régulier dans l'effort.

On peut encore suivre son exemple dans le monde musical moderne. Aujourd'hui, le manager autodidacte moderne a également une contrainte en plus, c'est la professionnalisation de l'industrie de la musique. Intégrer l'univers en autodidacte relève de l'impossible.

Il faut une organisation de fou, il faut une équipe en charge de la composition des chansons, il faut une équipe qui gère l'administration liée au fonctionnement, une équipe qui gère la ligne éditoriale, une équipe qui gère la direction artistique, une équipe qui gère la production son et une équipe qui gère la scénographie. Cela fait beaucoup de tâches pour un manager autodidacte.

Quelque chose de pas simple, c'est aussi définir le contrat de distribution numérique, la répartition des droits d'auteur-compositeur. Ce qui me paraît piégeux, c'est l'objet du contrat de distribution numérique: il y a des clauses où il faut bac+20 pour les comprendre comme la clause de "sommes nettes encaissées". Sommes nettes encaissées = Somme perçue directement des exploitants, avec lesquels elle aura contracté de sa société de gestion collective ou de tout autre organisme qu'elle aura mandaté, au taux de change au jour du paiement, après déduction des retenues à la source, frais bancaires éventuels droits de reproduction mécanique des oeuvres concernées lorsqu'ils ne sont pas payés directement par l'exploitant licencié.

Et ce qui n'est pas facile dans le métier, c'est que ton budget prévisionnel, c'est comme le brouillard breton en hiver. Tu peux avoir 0 réservation (comme lors du covid) ou 100 réservations d'une année sur l'autre. Forcément, ça n'aide pas à obtenir des fonds ou des emprunts bancaires.

Bref, la vie de manager musical, c'est une vie de rêve sur le papier mais pour s'y donner les moyens, il faut être doté d'une forte capacité de rassembleur et d'une envie de travailler chaque jour de la semaine.

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