Jan 29, 2022
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Avertissement : ce texte contient des éléments humoristiques. Pour les plaintes, c’est par ici.
Janvier achève. On a déjà un douzième de l’année de fait. Mais un solide douzième quand même! Voici en rafale ce qui a retenu mon attention.
Je ne sais pas c’est qui la personne visionnaire chez Ashton qui a eu l’idée de retirer la traditionnelle promotion « en janvier, plus il fait froid, plus y’a de rabais », mais cette personne-là avait vu dans le mille! Faudra pas perdre de temps et lui donner la gestion de la pandémie au grand complet si ses intuitions s’avèrent toujours aussi bonnes. En janvier, il a fait tellement froid que les gens auraient probablement été payés pour manger de la poutine.
Tous ceux comme moi qui s’étaient promis d’essayer de perdre du poids ont été forcés de faire une chose qui est complètement contre nature en début d’année : tenir leur résolution. Ou pire : payer leur poutine au prix régulier plus l’inflation. Bref, la poutine à rabais qui était jadis le réconfort de l’hiver s’est transformée en repas de luxe.
On parle déjà d’un petit frère pour Omicron. Rarement un petit frère aura été si peu souhaité, à part peut-être au Texas vu leur loi sur l’avortement. Comme une grossesse inattendue, ça reste dur de faire des plans!
Pourtant, le vaccin est là, comme un immense condom collectif où chaque personne qui a reçu ses doses devient une petite particule de latex parmi toutes les autres. Mais notre préservatif est troué de partout par des personnes qui ont (ironiquement) peur des aiguilles. Et qu’est-ce qui se passe quand on a un condom troué? Il se passe un petit frère qu’on souhaitait pas vraiment.
Le Canadien joue mal, la bourse est en correction, la crypto est probablement la plus grosse arnaque pyramidale de tous les temps, Poutine menace de transformer l’Ukraine en poutine, et nos héros continuent de mourir au même rythme que les sans-abris dans la rue. Notre espoir que les choses redeviennent normales un jour s’amenuise comme celui des gens laids sur Tinder. Mais s’il y a une chose qu’un handicapé comme moi peut vous dire, c’est que la normalité, ça n’existe pas. Les choses évoluent constamment, mais elles ne sont jamais vraiment tout à fait « normales ».
Sinon, ça voudrait dire que la normalité, c’est rendu « Bébé Sunwing » qui call les conférences de presse comme on call une pizza, et les médias qui répondent présents pour assouvir son besoin d’attention digne d’un enfant gâté dans son « terrible two ». Je ne veux pas appeler ça la normalité, comme je ne veux pas appeler le protagoniste par son vrai nom. J’ai trop peur qu’il décide de changer de nom encore une fois et que mon texte ne soit plus à jour. Ça me ferait vraiment chier de devoir corriger mon texte pour ça.
Aussi, je suis un peu déçu que les camionneurs qui roulent vers Ottawa n'aient pas pensé faire ça lors de la journée #BellCause. On a vraiment raté un bel exemple concret de parler de santé mentale. Et d'éducation.
Quand j’ai eu l’idée de ce texte, je me suis promis que j’allais rester dans des sujets positifs. Mais force est d'admettre que c’est drôlement difficile. Encore plus difficile que de prononcer « difficile » l'est pour notre Premier Ministre.
Malgré tout, je suis très positif (mais pas de la COVID, quand même)! Mon moral se situe exactement à mi-chemin de deux chansons signées par Daniel Bélanger (quel chef-d’oeuvre quand même!) et François Pérusse. Pour me changer les idées, j’ai découvert It’s Always Sunny In Philadelphia sur Disney+. C’est quand même fou de regarder un épisode en 4:3 qui date d'il y a 17 ans et rire d’une blague qui fonctionne encore aujourd’hui parce qu’elle concerne... Tom Brady!
Dee: Oh, you are being ridiculous. He's a professional football player.
Mac: No, look, I'm not talking about killing the guy. I'm just talking about going up there with a group of dudes and intimidate him, maybe break his arm.
Dee: You can't break Tom Brady's arm.
Mac: Oh yes, I can! No more Super Bowls for that pretty boy.
Pouvez-vous croire que pour la première fois depuis la diffusion de l'épisode le 6 septembre 2005, Mac aura peut-être raison? Je vous rappelle que Facebook a été créé en 2004.
Parlant de séries cultes, avez-vous remarqué que le sosie de Mr Burns se présente à la présidentielle en France?
Dire qu’au Québec, celui qui personnifiait le personnage avec sa voix a fini en prison parce qu’il aimait trop les petits garçons. Si la tendance se maintient et que ceux qui ressemblent ou incarnent des personnages louches deviennent vraiment louches, il faudra doublement se méfier. Pour prouver ma théorie, j’ai googlé « Quagmire look alike » et j’ai trouvé ça. Tirez-en vos propres conclusions…
Bon, encore une fois, je me suis égaré! Que retenir de positif en janvier? Chantal Machabée travaille maintenant pour le CH. Ça veut dire qu'elle aura la chance d'avoir une bague de la Coupe Stanley un jour!
Pas cette année, mais... un jour.
Probablement pas l'an prochain non plus, mais... Bon, vous avez compris le concept.
Un jour!
Vivement février! Le mois de l’année où tout coûte plus cher parce qu’on paye le même prix pour nos mensualités malgré qu’il n’y a que 28 jours. On va bientôt pouvoir se changer les idées avec les Olympiques en blâmant les chinois pour tout ce qui ne va pas bien dans le monde.
Et bonne nouvelle : on pourra aussi bientôt retourner au cinéma sacrer contre les gens qui ont pas été capables d’arriver à l’heure à la projection tout en regrettant de ne pas avoir plutôt choisi quelque chose sur Netflix pour ne pas avoir à déblayer l’auto dans le stationnement en sortant du film à cause de la tempête de la St-Patrick qui va mettre une éternité à être déblayée parce que nos villes auront épuisé leurs budgets de déneigement. Je sais, c’était beaucoup trop long comme phrase. Mais l’hiver, c’est encore plus long que mes phrases. Alors j’écris un blogue pour passer le temps en attendant la réponse de la banque sur ma demande de prêt pour aller m’acheter une poutine. En espérant qu'ils m'accordent assez pour l'extra saucisse.
Que j’en voie pas un m’annoncer une pénurie de fromage squick squick d'ici là!
