Cher Journal,
il se passe beaucoup de merde ces temps-ci, surtout en ligne. Dehors, pas tant, on est le 2 février tsé, tout est assez mort, mais dans l'actualité, la tension est palpable. On est dans le troisième hiver pandémique. Déjà qu'habituellement passer à travers les mois mornes et froids et gelés puis gadoueux de l'année, c'est pas simple, quand en plus un virus décide que c'est son moment préféré pour faire le PLUS chier possible, c'est sûr que tout le monde est à cran. Ou carrément en détresse.
Alors parfois il faut revenir à ce qu'on a de beau. Sinon, on s'en sort pas. L'avantage, c'est que malgré ce qu'en pense Instagram, t'as vraiment pas besoin d'avoir des implants fessiers ou une maison grande comme celle des Kardashians pour trouver du beau et même du beau gratuit. Si tu rinces un peu tes lunettes et fais le vide du moulin dans ta tête, tu peux instantanément tomber sur des choses à aimer. Même minuscules. (Les fourmis par exemple, qui font la queue leuleu)
Chez moi, un des trucs que j'ai et qui m'apporte beaucoup de joie, c'est mon bouquet de mariage. Je me suis mariée il y a plus de 12 ans, mais il est encore bien là, dans son pot. C'est un azalée qui est rendu grand (vieux comme fils!) et dont ma mère, le jour de mes noces, avait coupé toutes les branches pour me faire un bouquet. Il était à l'époque petit, mais regarde maintenant comme il est grand! (photo) Il refleurit chaque hiver et me rappelle mon mariage et bien sûr qu'avec du temps et un peu de patience, on récolte les fleurs de la vie.
(Fleurir l'hiver, non mais quelle idée)
